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Jésuites à La Réunion
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Le site des jésuites à La Réunion. La communauté de la Résidence du Sacré-Cœur, les activités de la chapelle de la Résidence et du Centre Saint-Ignace.

Journée mondiale contre la peine de mort

Vendredi 10 octobre, dans le cadre de la Journée mondiale contre la peine de mort, le groupe Acat Centre Saint-Ignace propose une rencontre, de 18h45 à 21h15 : diffusion du film « Toute ma vie en prison » (de Marc Evans), débat, temps de prière.

Article mis en ligne le 5 octobre 2014
dernière modification le 29 octobre 2014

Vendredi 10 octobre, dans le cadre de la Journée mondiale contre la peine de mort, le groupe Acat Centre Saint-Ignace propose une rencontre, de 18h45 à 21h15 : diffusion du film « Toute ma vie en prison » (de Marc Evans), débat, temps de prière.

La Journée mondiale contre la peine de mort est organisée chaque année par une Coalition mondialecomposée de plus de 150 ONG (notamment l’Acat, Action des chrétiens pour l’abolition de la torture), barreaux d’avocats, collectivités locales et syndicats. Objectif : obtenir l’abolition universelle de la peine de mort.

Actuellement, 98 pays ont aboli la peine capitale pour tous les crimes, 7 pays pour tous les crimes sauf les crimes exceptionnels (tels que ceux commis en temps de guerre). 35 pays peuvent être considérés comme abolitionnistes de fait : leur législation prévoit toujours la peine de mort mais ils n’ont procédé à aucune exécution depuis au moins dix ans.

Ainsi, plus de deux tiers des pays du monde ont aboli la peine de mort en droit ou en pratique.

Mais 58 pays et territoires la maintiennent et l’appliquent ; 22 pays ont procédé à des exécutions en 2013 –au moins 778 (en dehors de la Chine).

Quoique les traités internationaux interdisent d’appliquer la peine capitale à toute personne âgée de moins de 18 ans au moment des faits qui lui sont reprochés, quelques pays continuent d’exécuter des mineurs délinquants : Arabie Saoudite, Iran, Nigéria, Yémen, Pakistan, Maldives...

En 2014, la Coalition contre la peine de mort attire l’attention sur les préoccupations particulières rencontrées par les détenus ayant des problèmes de santé mentale et risquant une condamnation à mort ou une exécution. Tout en s’opposant à la peine de mort, les abolitionnistes sont également concernés par la mise en œuvre effective des protections existantes. Parmi celles-ci, une exigence en matière de droits humains considère que les personnes atteintes d’une maladie mentale ou d’une déficience intellectuelle ne devraient pas être confrontées à la peine de mort.